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Requin baleine à Koh Tao avec U&I Place

Posté le vendredi 22 juillet 2016


Encore un Requin Baleine à Southwest avec U&I Place Koh Tao !!!

 

Bonjour à tous, comme d’hab. quelque news de notre club et quelques info pertinente,

Hier encore nous avons eu la chance de rencontrer le plus gros poisson au monde… Le requin baleine Rhincodon typus !

Dans le cadre de leur advanced open water, nos clients Néerlandais venu sur recommandation d’un de leur congénère ont désiré plonger le fameux site de Sail Rock dans le golf de Thaïlande ! Avec eux, nous avions donc planifié un trip plongée incluant deux plongées à Sail Rock, une plongée à South west une plongée à Samran et encore une plongée de nuit sur le site de Shark Island ! Ce tour organisé représente un must sur ce petit bout de paradis…Koh Tao en Thaïlande. Et sur notre premier site… 20 minutes a contempler ce magnifique poisson… Il m’aura fallu pas moins de 1500 plongées pour rencontrer ce mastodonte… Nous n’avons pas tous la même chance !

A tout bientôt @U&I Place Koh Tao

D&Y

 Rencontre avec un requin baleine à South west Koh Tao Thaïlande

Source Wiki :

Requin-baleine Rhincodon typus

Le requin-baleine (Rhincodon typus) est un poisson cartilagineux, seul membre du genre Rhincodon et seule espèce actuelle de la famille des Rhincodontidae. Pouvant exceptionnellement atteindre 20 mètres de long, pour une masse de 34 tonnes, ce requin est considéré comme le plus grand poisson vivant actuellement sur Terre. Cependant, sa taille observable est en pratique généralement comprise entre 4 et 14 mètres.

Massif, se déplaçant assez lentement et dénué d'agressivité, ce requin est parfaitement inoffensif pour l'homme. À l'image de la baleine bleue, son équivalent chez les mammifères de la mégafaune maritime, ce géant des mers se nourrit principalement de plancton, d'algues et d'animaux microscopiques, qu'il absorbe par sa large bouche.

Facilement reconnaissable avec sa livrée en damier, le requin-baleine se rencontre dans les mers ouvertes et les océans tropicaux et chauds. Sa durée de vie est estimée entre 100 et 150 ans même si le plus vieux spécimen recueilli était âgé d'environ 70 ans. Bien qu'il n'y ait aucune donnée précise sur sa population totale, l'espèce est considérée comme vulnérable.

 

Morphologie générale du requin baleine :

Son corps est hydrodynamique, allongé mais plutôt massif, et plusieurs crêtes longitudinales s'étendant de la tête au dos. Sa tête est large et aplatie. Les yeux, dépourvus de paupière ou de poche sub-oculaire, sont placés latéralement, sur les côtés de la tête3. Sa bouche immense peut mesurer jusqu'à deux mètres de large, et lui permet de filtrer 2 000 t d’eau par heure. Il possède un très grand nombre de dents minuscules, disposées en 300 rangées par mâchoire4. Les cinq paires de fentes branchiales, très longues, outre leur fonction respiratoire, servent à filtrer l'eau pour en séparer la nourriture avant la déglutition.

 

Taille d’un requin baleine :

La taille des requins-baleines a fait l'objet d'un certain nombre d'assertions plus ou moins justifiées. Selon les observations faites dans l'océan Indien, la taille du requin-baleine se situe presque toujours entre 4 et 14 m (95 % des observations), avec un maximum d'observations entre 5,50 et 10 m (71 % des cas)5. Il peut donc atteindre une longueur maximum pratique de l'ordre de 14 m, même si la taille maximum de 20 m, pour un poids d'environ 34 t a été rapporté une fois, en 1992. Le requin-baleine est le plus grand poisson existant de nos jours, et seuls Leedsichthys et les Mégalodons, disparus aujourd'hui, l'auraient dépassé. Dans le reste du règne animal, il est toutefois plus petit que la baleine bleue, mammifère qui peut atteindre 30 mètres pour 170 tonnes.

 

La peau du requin baleine :

La peau du ventre du requin-baleine est complètement blanche, tandis que celle du dos est grise, plus foncée que chez la plupart des requins, avec beaucoup de taches claires et des lignes horizontales et verticales de couleur blanche ou jaune formant un « damier ». Ces taches permettent l'identification des individus par photo-identification : des fiches signalétiques, sortes de cartes d’identité, sont associées aux animaux, et sont ensuite utilisées par les chercheurs pour reconnaître et dénombrer les requins-baleines6. On a déjà observé aux îles Galápagos et en Australie7 et même filmé un requin-baleine albinos8. Comme dans le reste du règne animal, ces individus sont extrêmement rares.

La peau du requin-baleine est plus épaisse et plus dure que celle de toute autre espèce dans le monde, atteignant jusqu'à 15 cm d'épaisseur, et est couverte de denticules dermiques. C'est son principal moyen de défense9.

 

Les nageoires du requin baleine :

La première nageoire dorsale a une forme globalement triangulaire. L'extrémité est arrondie chez les juvéniles et devient plus droite et anguleuse avec l'âge. Ses faces ont la même livrée en « damier » que le corps. La seconde nageoire dorsale est plus petite.

Les nageoires pectorales, puissantes, ont une forme de faux. La face supérieure est sombre et parsemée de taches tandis que la face inférieure est blanche.

La nageoire caudale est hétérocerque, le lobe supérieur étant bien plus grand que l'inférieur (l'asymétrie devient moins prononcée chez les adultes). C'est elle qui fournit la force motrice. Cependant, le requin-baleine n'est pas un nageur efficace, il utilise tout son corps pour nager et se déplace à une vitesse moyenne de (5 km/h), une vitesse relativement lente pour un poisson.

 

Comportement & Alimentation

Le requin-baleine peut « aspirer » d'énormes quantités d'eau pour se nourrir (observer la déformation de la surface).

Ce géant des mers ne partage pas que son nom avec les baleines. Il suit également le même régime alimentaire. En effet, le requin-baleine se nourrit uniquement de proies de petite taille telles que le plancton et le krill, mais aussi d'algues, de petits crustacés, de petits calmars ou de poissons de moins de 10 cm (maquereaux,...). Une analyse du contenu de l'estomac d'un spécimen pêché au large des côtes de l'Inde en 1961 a révélé une grande variété d'ingesta, « y compris de grandes quantités de zooplancton, de restes de poissons en partie digérés, de crustacés, de mollusques et de petites quantités d'algues, ce qui suggère sans aucun doute un régime alimentaire omnivore ». Cependant, il convient de se montrer moins catégorique car, à cause de son comportement de filtreur, l'absorption d'algues peut être involontaire. Il compte parmi les quatre seules espèces connues de requins qui, à l'instar des baleines à fanons, filtrent leur nourriture en nageant lentement dans des eaux riches en plancton..., gueule béante. L'eau s'y engouffre chargée d'aliments de toutes tailles et en ressort vidée de nutriments.

Pour compenser la petite taille de ses proies, il doit avaler de grandes quantités de nourriture (près d'une tonne de plancton par jour). Pour cela, il filtre, grâce à ses larges ouïes, l'eau qui s'engouffre dans son immense gueule. Ses nombreuses rangées de dents, longues de quelques millimètres, ne jouent aucun rôle dans l'alimentation. Au lieu de cela, le requin aspire l'eau, ferme la bouche et expulse l'eau par ses branchies. Pendant le léger retard entre la fermeture de la bouche et l'ouverture des fentes branchiales, la nourriture est piégée contre les denticules dermiques tapissant les lames branchiales et le pharynx. Cette modification unique des branchies empêche le passage des solides, de taille supérieure à 2 mm, mais laisse les liquides s'écouler. Les particules isolées par ce « tamis » sont alors avalées. Des requins-baleines ont été surpris en train de « tousser ». On présume qu'il s'agit d'un moyen de retirer l'accumulation de particules dans les branchies. Dans son comportement alimentaire, le requin-baleine fait appel à deux techniques : il peut « filtrer », à la manière de la baleine bleue ou bien « gober », de façon similaire au tarpon. Ainsi, l'animal ne se contente pas de filtrer l'eau au cours de ses déplacements quand la concentration de nourriture planctonique est faible. Immobile, il peut aussi aspirer très rapidement de grandes quantités de liquide, ce qui est plus adapté à la capture des proies plus larges ou de nuages planctoniques compacts.

Des individus solitaires ont été observés se nourrissant passivement, nageant gueule béante, ou parfois campés verticalement dans la mer et ouvrant la bouche pour aspirer des proies, lorsqu'elles sont nombreuses. Cette dernière méthode est employée sur des bancs de petits crustacés (krill), de calmars, d'anchois ou sardines.

Lors de chasses en groupe, les requins-baleines se nourrissent, au crépuscule ou la nuit, en filtrant les eaux de surface avec la bouche ouverte et la mâchoire distendue, ou bien en « gobant » les proies de façon dynamique.

 

Reproduction :

Les auteurs ne s'accordent pas sur le mode de reproduction du requin-baleine. Il semble ovovivipare, mais ceci a longtemps été contesté. En 1953, un œuf de 30 cm de long, 14 cm de large et 9 cm de haut, contenant un embryon presque à terme de 36 cm a ainsi été découvert dans le golfe du Mexique. L'hypothèse a donc été faite que l'espèce est ovipare. Toutefois, en raison de la rareté du recueil d'œufs viables, leur fragilité et l'absence de vrilles sur le seul exemplaire connu, le jaune considérable, le développement incomplet des branchies de l'embryon en son sein, mais également la présence de cicatrices ombilicales sur les plus petits individus vivants observés (55 cm de long), une autre hypothèse a été formulée. L'œuf retrouvé dans le golfe du Mexique a été abandonné avant terme et le requin-baleine est normalement ovovivipare. Cette théorie a été confirmée par la capture d'une femelle adulte requin-baleine au large de Taïwan. Elle contenait quelque 300 jeunes dans son utérus. Ces jeunes requins-baleines ont été séparés selon trois classes : embryons rattachés au vitellus à l'intérieur d'un œuf, mesurant de 42 à 52 cm de long ; embryons rattachés au vitellus à l'intérieur d'un œuf, mesurant de 52 à 58 cm de long ; et enfin, individus apparemment à terme, sans œuf et avec un vitellus résorbé long de 58 et 64 cm.

Le type d'ovoviviparité adopté par le requin-baleine est relativement simple et semble très semblable à celui des requins nourrices : les jeunes se développent dans un œuf au sein de l'utérus et ils doivent s'extraire du premier avant d'être « mis bas » par la mère.

La période de gestation n'est pas connue, mais certains auteurs suggèrent que le requin-baleine peut se reproduire tous les deux ans, comme le requin nourrice. Il disparaît parfois pendant des semaines, plongeant à plus de 1,5 km sous la surface pour se reposer dans les profondeurs. Personne ne sait où ils s'accouplent et mettent bas.

Les plus petits requins-baleines retrouvés vivants dans le milieu naturel mesurent de 55 à 59 cm de long, dont certains portant une cicatrice ombilicale. Ces juvéniles ont été pêchés au niveau de l'Afrique occidentale tropicale dans l'Atlantique Centre-Est et à proximité de l'Amérique centrale dans le Pacifique Est, près des eaux continentales et dans l'océan loin de la terre ce qui suggère que les jeunes peuvent être nés dans l'océan et que les zones de mise bas y existent.

Répartition géographique

On rencontre le requin-baleine dans les eaux tropicales et tempérées à chaudes de l'Atlantique, du Pacifique et de l'océan Indien. En hiver, de jeunes requins-baleines viennent se nourrir de plancton dans les eaux riches en nutriments du golfe de Tadjourah, au large de Djibouti. Le requin-baleine vit dans une bande autour de l'équateur jusqu'à 30° de latitude Nord et 35° de latitude Sud3. C'est une espèce essentiellement pélagique vivant au large en eau très profonde. Cependant, adultes et juvéniles se retrouvent près de lagons, de récifs coralliens ou de zones sablonneuses durant plusieurs mois. Ils sont généralement repérés près de la surface de l'eau, solitaires ou en groupes pouvant atteindre des centaines d'individus.

Les requins-baleines migrent sur de longues distances, leurs déplacements étant probablement liés à la prolifération du plancton et aux changements de température de l'eau. Ils sont souvent associés à des bancs de poissons pélagiques, en particulier les scombridés. Repérés et observés aujourd'hui par des satellites de télédétection, les requins-baleines ont parcouru plus de 12 000 km vers le sud-ouest dans les eaux internationales et les eaux au large des nations du Pacifique sud. Ces satellites ont permis d'enregistrer des déplacements de plusieurs milliers de kilomètres sur des périodes de quelques semaines ou de quelques mois dans le Pacifique est et près de l'Asie du Sud-Est. Un requin repéré dans la mer de Bohol, près des Philippines, a effectué plus de 3 000 km en deux mois jusqu'aux abords du Viêt Nam. Un autre, repéré sur la côte de Sabah, en Malaisie, s'est éloigné au large avant de retourner dans les eaux côtières de la Malaisie après avoir effectué un parcours de plus de 2 152 km. Un regroupement de requin-baleine se produit annuellement dans le golfe de Californie, au large du Mexique.

Un adulte peut naviguer de nuit comme de jour à la vitesse de 1,5 à 5 km/h.

Il se pourrait que les eaux peu profondes près de l'embouchure de certaines rivières et de certains estuaires constituent des lieux de prédilection pour l'accouplement, la mise bas, ou pour l'alimentation. Les requins-baleines fréquentent de façon saisonnière les eaux peu profondes à proximité d'estuaires et d'embouchures de rivières dans au moins deux régions d'Asie du Sud-Est : le Nord de Bornéo et les Philippines.

 

rencontre avec un requin baleine à South west Koh Tao Thaïlande


Image: 

rencontre avec un requin baleine à South west Koh Tao Thaïlande